samedi 30 janvier 2016

Je n'aurais pas le temps

Quand je finis la semaine ainsi, rentrer un vendredi soir à 20 heures alors que tous les lumières des bureaux sont éteintes, avec mal à la tête et des douleurs aux cervicales, je me dis que ce n'est pas possible.
Quand je me réveille et que je reprends conscience de tout ce qu'il me reste à faire, entre les obligations et ce que je voudrais faire, je me dis que ma vie est un vrai bordel.
Et quand je me souviens que ce samedi va être dense, qu'il faudra se tenir droit, avoir de la conversation et faire bonne figure, alors que je devrais m'occuper de moi...
Philippe est en villégiature dans une station balnéaire que j'aime beaucoup. Je lui dis, il me répond : et moi tu m'aimes comment ?
Ce matin, au lieu d'être civil, je rêverais d'un sentier de montagne. Nous aurions trouvé une grange oubliée. Dans la litière de feuilles mortes, nous nous serions ococoulés. Là je lui aurais montré comment je l'aimais.



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