C'était à une époque où la blogosphère n'avait pas éclaté. Je suivais particulièrement un blog et je ne connaissais pas ceux que je lis aujourd'hui. J'aimais bien ce blog, son graphisme, les belles images mises en ligne, la qualité des textes, en général sur l'actualité, même si je n'en partageais pas la plupart des idées. Mais ça ne me gênait pas non plus de lire le Figaro dans l'avion.
Il y avait une ambiance particulière autour des commentaires. Ça fonctionnait comme une cour. Je ne parle pas d'une cour de récré potache comme chez certains. Plutôt une ambiance comme dans le film Ridicule.
Il y avait une ambiance particulière autour des commentaires. Ça fonctionnait comme une cour. Je ne parle pas d'une cour de récré potache comme chez certains. Plutôt une ambiance comme dans le film Ridicule.
Je l'avais bien senti mais j'ai quand même osé commenter un jour. Une forme de témoignage en tant que bi. Ah oui, j'ai oublié de dire que c'était un blog gay.
La cour s'est alors défoulée sur l'homo refoulé que j'étais nécessairement, sur le père de famille marié, la dite double vie, ces mecs pas net qui vont se faire des pédés au Sun, etc.
Le blogueur n'était pas en reste.
La cour s'est alors défoulée sur l'homo refoulé que j'étais nécessairement, sur le père de famille marié, la dite double vie, ces mecs pas net qui vont se faire des pédés au Sun, etc.
Le blogueur n'était pas en reste.
Ce n'est pas le fond qui m'a touché mais le ton et la manière. Impitoyables.
Et la manière dont le blogueur s'est pris à son propre jeu.
Et la manière dont le blogueur s'est pris à son propre jeu.
Car ce blogueur, je croyais le connaître un peu, nous discutions depuis pas mal de semaines sur un chat gay. Je ne cachais rien de ma situation personnelle mais ça ne l'empêchait pas de me draguer.
J'avais commenté sous le pseudo que j'utilisais pour le chat...
J'ai laissé tomber la discussion sur le blog et sur le chat sans polémiquer et sans référence à notre dial. Ça ne me concernait plus.
J'ai suivi encore ce blog quelques mois puis je l'ai perdu de vue.
J'ai suivi encore ce blog quelques mois puis je l'ai perdu de vue.
Je n'en ai jamais voulu au blogueur qui écrit toujours avec sa bonne plume : il m'a fait découvrir entre2eaux, et ça c'était un très joli cadeau.
Par la suite, c'est Oh, qui m'a aidé à apprivoiser la toile, à commenter et à devenir blogueur à mon tour. Il a même publié mon premier post, anonymement, deux ans avant que je n'ouvre ce blog. Une autre première fois...
Par la suite, c'est Oh, qui m'a aidé à apprivoiser la toile, à commenter et à devenir blogueur à mon tour. Il a même publié mon premier post, anonymement, deux ans avant que je n'ouvre ce blog. Une autre première fois...
C'est qui, c'est qui ce bloggeur ? :)
RépondreSupprimerJe ne peux te le dire qu'en privé et ce sera un secret !
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