dimanche 4 juin 2017

Mélancolique (2)

Je t'ai fait part de ma mélancolie il y a quelques jours au souvenir des dernières heures avec Maurice. Je me suis décidé à lui envoyer un mèl. Tous les précédents étaient restés sans réponse. Quelques heures plus tard je recevais cette réponse...
Le lien pour en savoir plus renvoyant sur des considérations techniques en anglais, je ne suis pas certain d'avoir bien compris. Il me semblait cependant que son compte était encore actif. Il m'avait donc bloqué.
J'ai pris le parti de renvoyer le message avec mon adresse officielle, à la Poste (oui j'ai une adresse à laposte.net depuis le premier jour où le service a été créé !).
Depuis, rien...

La mélancolie m'a poursuivi quelques jours encore. Je me trouvais dans une manifestation sportive entouré de jeunes papas accompagnant leurs enfants avec bienveillance dans une activité périlleuse, mais solidaire et sans âge. Dans un instant de solitude, les amis que je devais y retrouver n'étant pas encore arrivés, j'ai aperçu Maurice car je le vois bien ainsi, puis mon cœur s'est serré de penser à ce que je n'avais pu faire moi-même avec mes propres enfants, parce que je n'étais pas assez accompagné et surtout que je n'avais pas su prendre sur moi pour repousser les barrières que la vie ne manque pas de poser au jour le jour. On ne sait pas toujours choisir les bonnes directions, et à ménager la chèvre et le chou, on peut ne satisfaire personne. Pourtant, pour autant qu'on s'en donne les moyens, on peut finir par se retrouver et rattraper une partie le temps perdu. Disons pour clarifier les choses, faute d'être précis sur les faits, que si on ne donne les livres qu'on voudrait à ses enfants car ils font peur à l'autre parent, on peut parfois les lire ensemble plus tard. Et c'est souvent eux-mêmes qui nous aident à franchir certains caps.




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