mercredi 19 juin 2024
Qui va piano va sano…
e va lontano. J’ai souvent entendu cette expression dans mon enfance bien que nous n’ayons pas eu d’accointances italiennes. J’imagine qu’elle a marqué mon inconscient puisque je l’ai appliquée à l’adolescence, largement oubliée plus tard, retrouvée aujourd’hui. Je ne compte plus m’en séparer. Elle évoque une douceur que je ne retrouve pas dans l’instrument de musique, mais je comprends mieux en découvrant l’origine de piano, abrégé de piano-forte, par opposition au doux clavecin. On me traîna souvent dans des concerts de piano. J’ai plus apprécié qu’ils se tinrent dans des lieux illustres ou parfois plus modestes mais d’intérêt patrimonial, où je laissais mes pensées filaient à l’accroche de quelques détails architecturaux ou décoratifs. Peut-être eus-je été plus sensible si les pianistes s’étaient plus découverts ? Si j'avais connu Silvano comme professeur de musique ? Mon éducation musicale fut malheureusement à l’égale de la sportive. Je fuis désormais les pianos solitaires…
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