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Cette année je n’oublie pas l’anniversaire de ce blog. Je m’y suis même pris à l’avance puisque j’ai commencé ce billet le premier jour de ce mois. Histoire d’avoir un truc à dire en casant les quelques réflexions bloguesques [que] je me faisais ce soir-là en regardant les stats. Je regarde la fréquentation globale quotidienne, le total mensuel et les billets les plus lus de la semaine glissante. Exactement les 20 billets les plus lus. Bien sûr sont toujours en tête les textes les plus récents et en queue de liste remontent toujours une partie du top 10, lequel s’affiche en marge droite de la version web du blog. Cette remontée est assez logique, mais je suis toujours surpris de voir la remontada d’autres billets plus ou anciens pas spécialement pointés par d’autres. Et ce qui me surprend le plus c’est de voir que ces billets moins accessibles ont été lus plusieurs fois, soit potentiellement par plusieurs personnes à moins que ce soit un fébrile du clic ou encore un lecteur tellement emballé qu’il est revenu plusieurs jours de suite relire ma prose. Peut-être, sans doute, Google analytics m’en dirait plus avec toutes ces notions de lecteur unique, de rebond et je ne sais plus encore quelles notions très mal assimilées,  mais j’ai trouvé les consignes de paramétrage si absconses que j’ai laissé tomber. Ce faisant même si tu me proposais de prendre la main sur mon code, je déclinerais car j’ai perdu des mois de statistiques. Et puis je m’en fous un peu. Car ce blog joue bien un des rôles que je lui avais assigné, celui de journal de bord de mon jardin secret et de quelques opinions que je partage plus ou moins dans ma vie quotidienne, si tant est que j’en ai l’occasion ou que je l’ose. Voir resurgir des billets anciens et relire ces tranches de ma vie, me remémorer quelques jolis moments, quelque garçon sensible et compagnon de jeux, quelques pensées aussi, me ravit. Et puis savoir que tu me lis, par quelques totaux non surdimensionnés (quand la toile ne s’agite pas par flux de pseudo lecteurs), quelques commentaires voire parfois un mail, oui tout cela reste bien plaisant. Merci à toi d’être là.