10 petites choses qu'il te faudrait savoir si tu devais vivre avec moi (3)

Rien publié en mai, enfin presque avec ce billet. Le mois n’est pas passé si vite que cela mais j’en ai bien profité à diverses choses festives et sportives. Mon corps tient le choc, c’est plaisant, j’espère que ça va durer. Oui le temps passe et je n’ai toujours pas fini cette liste… mais en même temps l’occasion ne s’est toujours pas trouvé qu’on vive ensemble. Peut-être que ces petites choses sont rédhibitoires ?

7) Un truc que je n’aime pas c’est la musique, la radio, la télé d’ambiance. Soit j’écoute ou je regarde, soit j’arrête ça. Et si j’écoute ou je regarde, on ne parle pas. Ah je te vois venir avec ton tu ne peux pas faire deux choses à la fois. Si, bien sûr, je peux cuisiner et écouter la musique, je peux pédaler et regarder le paysage, mais je ne peux pas écouter la radio et tenir une conversation. Ou alors, c’est juste de la veille comme quand je participe à une visio et que je fais autre chose. Mais ce n’est pas sérieux.

8) Une chose qui a à voir avec la précédente. On n’est pas obligé de se dire tout tout de suite dès qu’on y pense ou que ça nous est arrivés. Surtout si je suis vraiment en train de faire quelque chose, comme travailler, écouter de la musique ou la radio ou regarder la télé ou un film. Et bien sûr la question est-ce que tu fais quelque chose ? est assez superfétatoire. On peut se garder ça pour le repas, ça nous fera des choses à nous dire entre deux bouchées. Mais ta mémoire immédiate est un peu courte.

9) L'intonation. Si tu me parles à l'affirmative, c'est bien qu'il n'y pas de question, donc pas forcément de réponse. Bien sûr, la conversation... mais aussi l'intonation et la ponctuation. Même en musique, il y a des silences. J'ai bien aimé ce concert, récemment, où l'on nous expliqua au début qu'il ne fallait pas applaudir à tout va, enfin au moindre arrêt de la musique ou du chant. La respiration. 

10) Que pourrais-je te dire en dixième ? Que cela me désespère assez de ne pas être suffisamment cerné pour être plus respecté dans ce que je suis, alors que je me retiens souvent parce que je t'aime aussi pour ce que tu es, même je souffre en silence des tics de langage, non que je sois très académique mais parce que j'aime le sens des mots et jouer avec la langue.

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