dimanche 6 novembre 2022

No comment

Je t’avoue que ça commençait à me saouler ce compteur de commentaires bloqué à 1599 depuis le 15 octobre. Je me demandais où tu étais, sans doute dans un endroit où ça ne te fait ni chaud ni froid. Puis j’ai réalisé qu’il suffisait que je réponde à quelques retours laissés en suspens. Je suis passé vite fait à 1604, comme un changement de siècle. De temps en temps  je lis les commentaires qu’on peut trouver sur des articles de presse, histoire de prendre la température de mes contemporains, c’est une image bien sûr, et ça fait peur. Je ne sais ce que représentent les gens qui commentent. Statistiquement ça ne représente évidemment rien puisqu’on ne sait pas comment est constitué l’échantillon. Qu’est-ce qui peut bien pousser à commenter un article de l’Obs, du Figaro ou de la Dépêche du Midi ? J’ai fait cela un jour sur un article de Jean Daniel. Peut-être m’imaginais-je qu’il me lirait ? J’avais rédigé un petit truc que je pensais modeste mais intelligent et à propos. Je me suis fait traiter d’intellectuel prétentieux par un autre lecteur dont la suffisance n’avait d’égale que ce qu’il avait cru lire dans mon propos. Tu vois où ça nous mène. Ici au moins tu ne risques rien ou presque. 

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