samedi 15 janvier 2022

Taubira tatouille ?

(c) Linda Louis
Chacun y va de son jeu de mot. Celui-ci n’est pas plus mauvais que les autres. Je n’aime pas les jeux de mots sur les noms de famille. Ça me touche à l’identité. Déjà je n’aimais pas mon nom car c’était celui du père. Qu’on puisse jouer avec me glaçait. Je m’égare.

J’avais aimé voter Taubira en 2002 face à une gauche fade et appliquée. Même si la douche avait été bien froide, je ne l’ai pas regretté car je le répète, ce ne fut pas sa faute. Jospin en porte la seule et entière responsabilité. Une élection, ce n’est pas qu’un compte de voix. Mais 20 ans après, dans le contexte actuel, à 90 jours, je ne perçois pas l’intérêt de nous servir le même plat. Il ne s’agit plus de témoigner pour infléchir une vision majoritaire mais de prendre la tête. Or  Christiane Taubira n’en a pas les moyens quels que soient ses vibratos. Et saurions nous, collectivement, massivement la comprendre et, à l’instar de David Caviglioli dans l’Obs, parler le Taubira ? 

Exemple. "Parmi ces trois phrases, laquelle est rédigée en taubira ?
A) Je sors acheter du pain.
B)
I’m going out to get some bread.
C) Je m’empare de ma destinée, et, dans un surgissement de vie je décide, avec cette force, avec cette détermination, avec cette souveraineté qui fait de l’Homme une créature politique, d’aller acheter du pain."


Nous n’aurons d’autre choix que d’arbitrer demain entre les seconds rôles au bas du podium, aussi chère Christiane ne vous donnez pas la peine d’en rajouter.

 

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