dimanche 23 janvier 2022

Glanes #51 réseaux

Je n’ai toujours pas recréé de profil Facebook. Ça me manque sans me manquer. Je me disperse moins sur les réseaux sociaux mais je regrette les actualités de quelques contacts précieux. Je ne sais pas ce qu’ils deviennent, du moins pour ceux que ne suivaient que là. Par exemple, j’aimais bien continuer à suivre la belle personne qui tenait le blog de Quentin Mallet. Il faudrait que je crée deux nouvelles adresses mail. Une pour assurer la sécurité de l’autre puisque je ne veux pas donner mon numéro de téléphone car il établirait le lien avec les profils de ma first life. Et je ne peux faire de lien avec les mails des profils bloqués. Jusqu’où irai-je ensuite si je suis bloqué à nouveau ?

En attendant, je regarde plus de films gay et de pornos. J’essaie de trouver des films scénarisés ou versés sur l’esthétique. Il y a de la matière. Chez le médecin, la semaine dernière, je suis tombé sur l'affiche du mouvement Sextember, un mois sans porno pour découvrir sa sexualité. Je n'en avais pas entendu parler. C'est à destination des jeunes gens, mais peut-être faut-il voir plus large ? En attendant septembre, terminons le mois sans picole - dont je ne suis pas la consigne, je ne vais quand même pas m'interdire un verre de rouge de temps à autre et l'excellent whisky que j'ai eu en cadeau de cette fête dont on commence à taire le nom.

J’ai ouvert un profil pour le blog sur Romeo. Je vais le déplacer de ville en ville. Pour le  moment je suis à Paris République. Ce quartier où j’ai tant aimé me poser et d’où je rayonnais à une autre époque pas si lointaine mais qui semble complètement révolue. Deux ans cette semaine que je n'y suis retourné et je commence à me dire que ces trois jours étaient peut-être une tournée des adieux. J’ai choisi une photo aguichante, déjà publiée ici.  C’est incroyable le nombre de personnes qui ne lisent pas un profil et qui attaquent bille en tête une conversation. Je croise incognito des personnes que j’ai connues dont certaines ont une belle dédicace ici. J’ai même retrouvé un disparu, un gars avec qui j’avais de beau échanges épistolaires et dont la conversation s’était finie en eau de boudin après qu’il m’eut envoyé une photo très érotique. Je pensais en avoir parlé ici, je l’avais juste évoqué. Je ne retrouve pas de trace dans mes mails et pourtant je me souviens que nous avions échangé nos adresses.  

J’ai repris le télétravail et son lot concomitant d’appels téléphoniques intempestifs sur ma ligne privée. Les thèmes changent. L’isolation à un euro s’estompe. On voit surgir les astrologues et voyantes. Premier appel du genre. La secrétaire de madame Irma. Je réponds. Ne vous a-t-elle pas prévenue que je ne prendrai pas l’appel ?  Un blanc. Au revoir Monsieur. J’avoue que c’est facile de mettre en boîte sur un tel objet. 

 

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