J'ai l'impression de voir de plus en plus assener sans nuance. Le comble du partage sur les réseaux sociaux c'est de mettre en ligne sans commentaire des infos diverses et variées parfois contradictoires sur le fond, une forme de débat sans débat. C'est bizarre. En tous cas, j'ai senti un changement avec le déconfinement, que je ne sais pas qualifier vraiment. Il y a une sorte de déroute, au sens propre, sans doute de plus en plus de monde ne sait où on va et donc où aller.
Je lis un affolement qui grandit sur la place des idées "écolo", on n'en finit pas de caricaturer et d'amalgamer, de confondre décroissance et une autre croissance. Les économistes orthodoxes assènent sans guère argumenter. Ici où là on se révulse de voir attaquer saint Progrès, entretenant ainsi la grande mystification qui nous fait assimiler la moindre innovation technologique à un progrès, donc nécessairement positif.
J'imagine que certains dorment mal depuis dimanche soir avec toutes ces grandes villes qui ont sombré dans la nouvelle coalition verte. Il faudrait un Ferrat pour ricaner avec une nouvelle Boldochévique, aimable caricature chansonnière composée au lendemain de la signature du programme commun de gouvernement de la Gauche (1972).
Je lis ça: Bordeaux : le nouveau maire, Pierre Hurmic, veut "à terme, une interdiction de la voiture". Et ça ne fait que commencer...
RépondreSupprimerRevenir à la source, ne pas sortir du contexte, la base de l’information. Tu ferais un piètre journaliste, si tu me permets : « Dans les aménagements urbains, 70 % de la voirie est consacrée à la voiture, or elle représente 29 % des déplacements dans Bordeaux. Je ne veux pas interdire la voiture, mais rééquilibrer les choses, même si à terme je pense qu’on ira vers une interdiction. Mais, pour le moment, on va y aller calmement. » Pierre Humic dans 20 minutes, 1/07/2020. Et encore moi aussi j’ai coupé, car dans le paragraphe suivant, on lui demande quand et il répond qui ne sait pas...
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