lundi 1 juin 2020

La première fois que j'ai utilisé du gel hydroalcoolique

https://desourcesure.info/nancy-il-confond-le-gel-hydroalcoolique-avec-son-lubrifiant-il-se-brule-le-sexe-au-3e-degre/
Un des derniers billet d'André me rappelle un épisode que je n'ai pas raconté. Je l'avais juste évoqué ici. A cette époque, je m'arrêtais souvent sur cette aire d'autoroute.  Cette nuit-là, à minuit passé, je rentrais de très loin. Ces deux jours avaient été éprouvants. Des réunions fatigantes en plusieurs langues, il me fallait soutenir mon attention en permanence. Plus cette crise que je savais gérer mais qui avait failli me conduire aux urgences. J'avais dû signer une décharge pour éviter cela. Une situation quand même assez cocasse que de se retrouver allongé sur la moquette dans l'antichambre d'un cabinet ministériel.
Une pause allait me faire du bien. Plusieurs voitures étaient arrêtées sous les arbres. J'étais sorti et m'étais rapproché d'une grosse voiture noire. Le conducteur était assis au volant, je m’étais accoudé sur la portière et nous avions commencé à parler. Il faisait chaud. On devait être en juin ou septembre. Il était torse nu, les tétons pincés par un dispositif que je découvrais pour la première fois. C'est à ce moment là que le toubib était arrivé. Arno, son acolyte l'appelait ainsi. Il m'avait poussé pour passer le bras et choper directement mon chauffeur par les couilles. Il était on ne peut plus direct. Il avait engagé aussitôt la conversation, suggérant que je n'étais pas assez entreprenant. Assez sidéré, j'avais fait le tour de la voiture et je m'étais installé à la place du passager, afin de reprendre mes avances plus à l'aise. L'autre m'avait déboutonné la chemise. Une douleur vive m'avait envahi et je découvris alors une pince sur mon téton gauche reliée par une chaine à celle de mon compagnon de fortune. Je serrai les dents pour supporter mais de ce jour je compris quel plaisir je pouvais en tirer. Je regrettai qu'il sente un peu la transpiration, j'ai du mal avec cette odeur acre, mais je n'eus pas à investiguer très loin. Arno s'était mis de la partie, avait ouvert la portière, m'avait débraguetté et empoigné le sexe. Mais le toubib ne l'entendait pas ainsi. Voilà qu'il éjecte son copain et prend sa place, s'introduisant à l’intérieur sur moi. Je sentis son âge sur sa peau plus très ferme. Arno était passé de l'autre côté et par la fenêtre astiquait notre hôte. On finit pas l'entendre jouir. Le toubib était toujours sur moi à essayer je ne sais plus trop quoi. Soudain, d'une voix posée l'hôte nous demanda s'il pouvait disposer de sa voiture et rentrer... Le toubib étonné croyait que nous étions ensemble. Je quittais les lieux quelque peu débraillé. Le toubib me suivit, toujours très entreprenant. Il voulait me prendre. Près de sa voiture, il chaussa une capote et essaya maladroitement de me pénétrer, j'étais hilare et imprenable. Je le priais de renoncer. Il dût s'y résoudre après m'avoir cependant fait jouir. Il me proposa de me nettoyer, avec tout ce qu'on peut choper disait-il. Sa voiture était un petit cabinet médical, ses vide-poches des trousses à pharmacie. Il me versa du gel hydrocoolique dans une main. Je bandais encore et me passai le gel sur la bite sous ses yeux effarés. T'es fou, me dit-il. Je me rendais bien compte à quel point je l'étais, tant la brûlure était forte. Il attrapa une bouteille d'eau et me rinça. T'es vraiment fou, répétait-il.
J'ai recroisé le toubib et Arno une autre fois. Ils écumaient la place une fin d'après-midi, faisant la circulation pour chasser les voitures dont les passagers, couples hétéro ou famille avec enfants étaient déplacés en ces lieux. Je crois l'avoir aussi rencontré par une nuit très noire sur l'aire symétrique, il était seul et m'avait entrepris, j'avais reconnu le toucher de sa peau fatiguée. Je m'étais éloigné n'ayant pas le coeur ce soir-là à un avant goût de ce qui m'attendait un jour ou l'autre...



2 commentaires:

  1. ah c'est bon à savoir que ce fichu gel ne se met pas n'importe où!!! je crois que j'aurais pu faire la même chose!

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