Interrégime #11 la faim au ventre

Je suis étonné de voir que de nombreuses personnes considèrent que c'est fini ou presque, que la vie va commencer à reprendre comme avant ou qu'on va commencer à réfléchir à l'après. Alors qu'on est toujours dans cet interrègne bizarre, un espace temps indéfini. Comme certains y vont bon train de leurs propositions pour un monde différent, on voit à l'inverse se déchainer les tenants de l'ancien. Entre les gilets jaunes de retour, les gilets verts et ces gilets noirs, ce sera violent. Il n'y aura pas de consensus.
Parlons d'autre chose, de cette faim qui nous tenaille par exemple. Oh, ne me dit pas que tu n'as pas faim !

Par exemple, Romy, qu'il était difficile de capter sur Roméo y traine désormais tous les jours, et ça donne la discussion ci-contre. Extrait seulement, je t'épargne l'ensemble, nos idées de scénarisation, ses fantasmes et performances. Il m'impressionne, il est beau comme cœur, me rappelle furieusement Émile et est capable d'autofellation. Ça m'épate, ce n'est pas faute d'avoir essayé mais je n'ai jamais été assez souple. Tu y arrives ? En attendant, on reste encore trop confiné pour traverser les 40 kilomètres qui nous séparent.

En attendant, je te livre quelques pépites récoltées lors de mes pérégrinations confinées.

La première trouvée sur Ponhub, Trivial, qui ne l'est pas tant que ça, de Noel Alejandro, performé par Valentin, Yann André et Gaspard, un court-métrage au scénario banal, particulièrement esthétique. L'image du billet est une capture d'écran de la scène finale.

La seconde est un manifeste sur la situation des arts au Portugal. Dancers, un film de Antonio da Silva, tourné avec 35 danseurs portugais. "Pendant 10 minutes, ces hommes deviennent l'objet du désir à travers une performance sensuelle et provocante où le pénis est l'épicentre de la danse" (Dezanove).

Superbes, non ?