Je me sens le cœur serré
Bang bang, je me souviens
Bang bang, tout me revient
Bang bang, et ce bruit-là
Bang bang, je ne l'oublierai pas
Combien de prénommés Ludovic savent ce qu'ils doivent à cette folle
histoire d'amour médiatique dont est issu cet enfant perdu, arrivé
malgré tout à la quarantaine, avec quelles souffrances, auquel Celeos rend hommage aujourd'hui ?
De ce couple, l'homme ne m'a pas laissé grand souvenir. De Sheila, il me reste quelques paroles fadasses et cette belle interprétation de Bang bang, qui avait échappé à la discographie de mes parents et que j'ai découvert bien plus tard, magnifiée par le court-métrage de François Ozon.
Aussi, c'est ce refrain terrible qui me vient en lisant cet hommage à Ludovic Chancel dont l'histoire m'aura troublé jusqu'au bout. Le cas est certes extrême mais emblématique de l’inconséquence des êtres humains à donner la vie dans un monde en proie à toutes sortes de pression et de tension, sans les mesurer suffisamment.
Toutes proportions gardées, je ne peux m'empêcher de penser à nos propres fêlures et fragilités, à cette jeune fille qui m'est si chère et, désormais si loin au delà des mers, à sa capacité à surmonter ce qui lui pèse au quotidien et auquel nous ne sommes pas étrangers.
Je lis quelques articles, je n'y vois que des papiers de presse people banals alors que l'histoire de Ludo, enfant-objet, devrait nous ouvrir les yeux sur ces maux et cette souffrance que nous semons à tour de bras.
Salut Ludo.
Fêlures et fragilités... En effet, cher estèf, nous les affrontons, nous les produisons, involontairement, sans doute.
RépondreSupprimerCe tourbillon de la vie, plus ou moins involontairement, puis arriive le temps du recul et, pour peu qu'on ait de la mémoire, de la vision vertigineuse du passé, et, pour peu qu'on en ait trop, du gouffre auquel on ne peut échapper qu'en continuant à grimper derrière cette putain de reine Rouge. Grimpons donc, c'est ce que je ferai aujourd'hui, l'altitude donné un peu de sérénité...
Supprimer