mercredi 19 juillet 2017

Dis-moi que ce n'est pas vrai !

C'est l'histoire d'une vielle chanson incomprise. Tu la connais parce que tu l'as adoré quand tu étais plus jeune, tu as emballé sur sa mélodie en la prenant pour une chanson d'amour, tu la connais parce que tes parents la fredonnent encore et que tu es né de la rencontre qu'elle a concrétisé.
Je me souviens de Lili qui avait la pochette en évidence dans sa chambre. C'est là que je l'ai entendu la première fois. Elle avait posé le disque sur la platine et nous nous sommes embrassé sur ce morceau exceptionnel.
Ah Lili, ma deuxième petite amie ! J'étais jeune ingénu, je ne savais rien à rien en matière d'amour. Je ne savais pas que j'aimais les garçons et ma retenue avec les filles était immense. Lili, j'ai compris bien longtemps après que tu étais prête à m'offrir beaucoup. Je revois le jeune empoté que j'étais, n'osant rien entreprendre et ne saisissant pas tes avances. Alors tu m'as provoqué, tu en as vu d'autres mais tu ne me laissais pas tomber. Tu me racontais tout. Tu as eu jusqu'à 5 petits amis en même temps, avec lesquels tu n'es pas allée plus loin. Cela n'a rien changé. Tu m'as juste fait réaliser que le sentiment de jalousie m'était complètement inconnu. Au bout de quelques mois, tu as choisi un des 5. Ce n'était pas moi. Tu as choisi le pire pour moi. Ce petit con prétentieux. Je n'en ai pas vraiment souffert, par résignation et par absence de ce sentiment. On est resté bons amis puis on s'est perdu de vue. J'ai su plus tard que tu vivais avec un gars que j'avais trouvé très beau au collège, dont j'admirais le torse plat et mat aux larges aréoles. J'espère que c'était un bon coup. J'espère qu'il t'a rendu heureuse. J'espère que tu vas bien Lili, au delà de ce temps qui nous a séparé.
Me reste cette chanson, que j'aime toujours autant et dont j'ai compris bien plus tard la portée sur la corruption des élites politiques et sportives.
Un chanson toujours autant d'actualité et qui aurait pu rythmer la campagne présidentielle, comme les années précédentes...
Droite et gauche pourraient la chanter en cœur, encore aujourd'hui.
Dis-moi que ce n'est pas vrai, Jérôme,
Dis-moi que ce n'est pas vrai, François,
Dis-moi que ce n'est pas vrai, Jean-Luc...

Il parait que Murray Head se produit toujours en concert, à 72 ans, avec autant de plaisir et dynamique comme il y a 40 ans. Passe le voir, s'il vient près de chez toi.



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