Ces idées fausses et tendancieuses sur la taille des bites

Nous recevions hier un groupe d'ami de nos têtes baies. La soirée était agréable, en partie au coin du feu. Comme tout groupe qui se retrouve épisodiquement, ce leur fut l’occasion de se rappeler de telle ou tel. Il fut question d'une de leurs amies qui vivait désormais avec un gars originaire d'Afrique équatoriale.
Outre l'étonnement du comment et où ils s'était rencontrés, du choc culturel que leur semblait représenter certains aspects de leur vie, l'un des participants fut pris à penser au sexe du garçon qu'il imaginait forcément d'une très belle taille. Il en suivit un brin de conversation plus ou moins évocatrice chacun imaginant à demi-mots tant l'érection que son effet dans l'acte amoureux. J'étais amusé de ces ambiguïtés dont on ne sait quoi penser sans échanger sur les références de chacun. Qui d'entre ces joyeux lurons avait eu l'opportunité d'apprécier les dimensions d'un sexe d'origine africaine ? J'allais tenter de relativiser mais je réalisais aussitôt la difficulté que j'en aurais sans témoigner de ma toute petite expérience en la matière et je m'arrêtais interdit par ce que cela aurait pu révéler.
J'ai laissé seulement un sourire gagner mon visage tandis que je voyais défiler ces quelques images de souvenirs. Je pensais en particulier à ce grand et bel homme noir avec lequel j'avais passé quelques instants sensibles dans le labyrinthe du Sun city. Il s'était arrêté contre un mur sombre sur mon passage. J'étais allé jusqu'au bout du cul de sac. Au retour il était toujours là dans l'attente. J'étais allé à sa découverte. Je me souviens d'une peau très douce. Son sexe était de taille très modeste mais jouissait comme une fontaine.
Il n'existe aucune étude réellement sérieuse sur la taille des bites selon l'origine des populations, mais les fantasmes ont toujours bon cours. Ils ne sont pas dénués de perceptions nauséabondes. Au risque de jeter un froid, il aurait fallu l'évoquer.