J'ai laissé l'histoire de Maurice en suspens depuis plusieurs mois me contentant de simples évocations selon les retours d'images qui me traversent de temps à autre. Mai approchant avec ses dates anniversaires, Maurice me revient...
Je repense à ses yeux
Dès que le printemps est là
Je revois nos adieux
Dès que le printemps s'en va
Mais son image rôde
Au détour de mon chemin
Quand les soirées se font chaudes
Dès que le printemps revient.
Longtemps j'ai pensé à lui tous les jours, puis avec plus d'espacement. J'ai même délaissé un peu son parfum. Je n'ai plus ce sentiment de manque, voire de vide longtemps ressenti.
Parfois je veux mourir
Dès que le printemps est là
Je crois toujours guérir
Dès que le printemps s'en va
Mais je sens la brûlure
D'une douleur qui m'étreint
Comme une ancienne blessure
Dès que le printemps revient.
Bientôt, je lui enverrai un signe. Il ne répondra sans doute pas comme chaque année. J'aimerais cependant savoir comment il va, s'il a un enfant, le voir avec cet enfant, la tendresse qu'il doit lui donner. Il doit être un joli papa.
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