mercredi 11 novembre 2015

Trève

J'allais publier la suite de mes aventures avec Ben mais je me ravise en lisant le billet de Celeos. Pas aujourd'hui, un 11 novembre juste avant que je n'aille participer à l'hommage au monument aux morts. Je pense à ces hommes dans l'horreur, cette drôle d'intimité avec la mort quotidienne. L'idée me traverse de ces émotions fortes qui ont dû les étreindre dans cette solidarité nécessairement masculine, virile dirait-on, mais que la tendresse a nécessairement au moins effleuré. Comment tenir sinon ? Que dire de leur sexualité ?
Une recherche en ligne ne donne pas grand chose, pas facile de trouver avec les mots poilus et homosexuel, je relève d'abord ce billet de 2010 "les poilus de la grande guerre étaient-ils tous des hétéros ?" commenté par Tambour-Major et Silvano ("On pourrait fantasmer, par jeu, sur une belle histoire d'amour entre poilus. Mais, au cœur de horreur, ça semble surréaliste."). Mais aussi cet ouvrage paru en 2014 "Les poilus : Survivre à l'enfer des tranchées de 14-18" de Gerard A. Jaeger, qui est présenté dans un court-métrage visible ici. Le lien renvoie directement sur les pages qui traitent du sujet. Je te laisse lire, le devoir m'appelle.



1 commentaire:

  1. J'avais également cherché l'an dernier sur la relation impossible à dire entre Grande Guerre et homosexualité. Le résultat n'avait rien donné. Peut-être un jour trouvera-t-on des correspondances établissant cette réalité probable. En attendant, penser à ces garçons est déjà une chose qui n'est pas un devoir, juste un sentiment naturel.

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