Jacquou le croquant est un vieux souvenir d’enfance. A une époque où j’étais fasciné par la monarchie, il m’a révélé brutalement la condition paysanne sous l’ancien régime, dans une période pour laquelle le mot de restauration prenait tout son sens. Le comte de Nansac m’est resté comme l’archétype de l’aristocrate exécrable.
Je n’ai jamais revu la série. Dimanche soir passait le film,
que j’avais raté à sa sortie. Malgré la critique de Télérama « Quand il réalisait des vidéoclips pour
Mylène Farmer, Laurent Boutonnat les emballait d'une apparence de vrais films. C'était
sa spécialité : donner l'illusion du cinéma. Maintenant qu'il tourne pour le
grand écran, l'illusion se révèle impossible à tenir… », ou peut-être
à cause d’elle, je m’obstinais à regarder ce condensé peu crédible d’une
histoire assez riche et dont on se prend à espérer que le film soit remonté en
une version longue. Non qu’il soit inoubliable, mais je tombais sous le charme
de Gaspard Ulliel, que j’ai vu peu jouer depuis un long dimanche de fiançailles.
J’avais déjà été séduit par son corps fin et longiligne, et surtout par ce regard
sur un visage émacié très particulier.
Je te passe les détails du film. Le moment que j’ai préféré
c’est celui il recueille la fille de Nansac détrempée et la met à sécher devant
un bon feu, protégée de son regard par un drap tendu. Lui-même se désape, la
fille glisse un œil par-dessus le drap au moment où il a le dos tourné,
dévoilant un fessier que je n’aurais pas su imaginer.
J’ai pu voir depuis que Gaspard Ulliel avait osé plusieurs
fois le nu intégral facial notamment dans Saint-Laurent, que j’ai raté
également. On trouve également quelques poses érigées où il se confirme qu’il
est diablement monté. Mais je reste troublé par la beauté de son envers.
Ah Gaspard Ulliel!!! ma fille en était folle, et avait affiché sa photo dans sa chambre (pub d'un parfum bleu)...et moi j'admirais tous les jours en passant devant. J'avais aussi été plus que troublé par ses jolies fesses dans Jacquou, vu également à la télé , par hasard.Et dépêche toi d'aller le voir en YSL: à tomber par terre! ou plutot dans ses bras, dans son lit!
RépondreSupprimerRomain