dimanche 15 février 2015

Une bien belle queue !

La fête de ci et de ça n'a jamais été mon truc. Sans doute parce que quand j'étais enfant c'était moi qui devait prendre la plume pour souhaiter l'anniversaire de mes grands-mères lointaines, et leur fête des mamans alors que ce n'étaient pas les miennes. Je le vivais comme une injustice de plus. Je n'ai jamais aimé que l'on m'impose des choses.
La Saint-Valentin n'y échappe pas.

Chaque année j'ai surtout une pensée amusée pour cette part de moi vraiment formidable issue de la petite graine qui s'était un jour échappée... des Saint-Valentin comme celle-ci je n'en connaitrai jamais plus...

La journée de glisse avait tourné court face au brouillard neigeux qui avait étreint les cimes.
J'en profitai pour aller faire quelques courses en retard et régler en suivant des désordres du quotidien, comme par exemple réparer cette petite fuite désagréable mais qui attend que tu prennes le temps d'aller acheter le joint qui te manque.
J'en ai plein des comme ça et tu vois c'est typiquement le type de réparation qui peut donner beaucoup plus de plaisir qu'un bouquet de roses qui seront fanées dans même pas huit jours.
Mais l'un n'empêche pas l'autre...
M'en revenant, je passais devant le grand fleuriste du boulevard.
J'ai eu envie de ramener à la femme de ma vie une autre de ces plantes tropicales qui peuplent notre intérieur.
Je me gare en vrac sur le trottoir.
Imagine à 19 h passées un soir de Saint-Valentin.
Un très beau black arrivait en petites foulées pour ne pas trouver porte close.
C'est à l'intérieur que je fus pris d'un fou rire devant cette belle queue de jolis garçons qui attendaient les uns avec leur petit bouquet à la caisse, les autres devant les emballeuses.





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