jeudi 19 septembre 2019

J’ai tout perdu...

Je ne pensais pas en arriver là en si peu de temps. J’imaginais un effort encore considérable et puis pfffouf... J’ai fondu sans rien reprendre d’un week-end pourtant chargé mais j’ai géré, sans même perdre de plaisir.
Et quand je vois cette aisance et cette liberté que ça me procure, quand je vois ce regard ému qu’il avait et quand il m’a dit c’est vrai qu’on pourrait facilement tomber amoureux de toi...
Je venais de lui raconter l’histoire de Hans qui alla trop loin avec moi. Hans le jaloux qui tentait de régenter mes nuits parisiennes.
Pourtant quand je l’ai vu sur le quai du boulevard avec son chien en laisse, j’ai mentalement hésité sans en rien laisser voir, si ce n’est que je ne l’ai pas embrassé. À quoi ça tient, un éclairage dissonant et un beau gosse peut sembler trompeur de marchandise. Il faut voir l’homme dans son jus, dans la lumière de son intérieur. Et là je dois dire que c’était particulièrement réussi, un accord parfait. Si je m’étais arrêté à cet apparence médiocre j’aurais vraiment raté quelque chose. L’appartement était bien agencé, moderne et lumineux. Sur la table du salon deux verres attendaient sur un plateau avec une bouteille de côtes du Rhône. Il s’était déjà servi avant de venir me chercher au métro. On a commencé par trinquer et à deviser gentiment assis sur le canapé.


3 commentaires:

  1. Châteauneuf , mon préféré , à cause de "La mule du pape" d'Alphonse Daudet

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    1. Je serai plutôt enclin à communier avec Saint-Joseph.

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  2. Dommage que Saint Amour penche vers le Beaujol(a)is!

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