dimanche 26 mai 2019

Glanes #39 gaffe aux queues

Je parlais des cerises dans mon dernier billet. J'ai oublié de mentionner deux choses essentielles, mais évidentes quand on a la culture de la cerise dans le sang. La cerise se mange la plus fraiche possible, et donc de préférence dans l'arbre. Mais tous le monde n'a pas un cerisier à disposition. Dans ce cas, il faut absolument cueillir la cerise avec la queue, sans laquelle elle ne se conserve pas et perd très vite sa tenue et ses qualités gustatives. On ne tire donc pas sur la baie pour cueillir mais sur la queue, tout simplement. Ensuite quand on mangera plus tard la cerise, l'on mettra les queues à sécher pour en faire des tisanes particulièrement diurétiques, excellentes pour l'élimination rénale. La queue pourra ensuite partir au compost.

Je ne sais pas quelle est le fondement de la stratégie du gestionnaire des autoroutes du Sud de la France en matière de toilettes masculines. Nous voyons disparaitre progressivement tous les urinoirs collectifs, ceux justement où l'on pouvait se mater les queues entre hommes. Cette semaine je m'arrêtai à cette aire où j'ai croisé le plus gros diamètre, tel que je ne pouvais pas même en imaginer l'existence. C'était un petit deux places assez exigu, remplacé par un seul modèle suspendu. Ailleurs, on trouve en général un modèle placé haut pour adulte et plus bas pour enfant.
Si la stratégie est d'éviter que les hommes ne se rencontrent, eh bien c'est raté. Parce que le mec qui vient pisser à côté de toi sur le modèle enfant, c'est qu'il a vraiment envie de regarder de ton côté et pas que de haut. Comme je ne suis pas certain que ces dispositifs soit plus faciles à nettoyer que les anciens modèles, je pense que l'argent de nos péages est inutilement gaspillé.

En début d'année, je pratiquai l'expérience sus-visée dans un aire habituelle qui n'a pas échappé à la modernisation. Je n'avais pas trainé dans une aire depuis longtemps. Le mode d'approche est classique. Je m'installe au modèle adulte - il se trouve que je suis toujours le premier -, il arrive et s'installe sur le modèle enfant. Aperçus réciproques, de haut en bas ou vice-versa. L'un des deux met la main au panier de devant. On se retrouve dans la cabine proche.
Il était en mode passif à vouloir sucer. J'ai un peu réfréné son envie mais qu'à cela ne tienne. Je me suis retrouvé le jean à mi-cuisses, son pouce stratégiquement dans mon fondement, la main sur ma queue. Une jouissance vive dans le froid de janvier.
Quel intérêt de raconter ça ? Aucun, si ce n'est celui de consigner cette envie subite d'abandon à ses mains, à ses doigts - un seul en l'occurence.

PS : il va sans dire que le produit d'une telle action finit sur le sol. On pensera alors à nettoyer avec du papier toilettes. A bon entendeur.


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