Il y a peu j’évoquais Jours de France, ce mensuel vieille époque où Marcel Dassault tenait une chronique qui s’appelait café du commerce, du nom du lieu où il l’écrivait. L’expression correspond aussi à des propos dénués d’intérêt et de profondeur. Marcel Dassault en tant que marchand d’armes était nécessairement d’un cynisme achevé. Quand il est mort j’ai pu penser que mes enfants encore à venir connaîtraient "un jour de palme et de feuillage au front", ce jour où les gens s’aimeraient, ce jour "comme un oiseau sur la plus haute branche" [1].
Un nouveau Dassault vient de mourir, Serge fils mal-aimé du susdit, à 93 ans. 32 ans plus tard, je mesure à quel point le monde n’a pas changé et que nous n’avons pu rien faire ou par défaut consenti.
Du poète me reviennent d’autres mots,
"Pablo mon ami qu'avons-nous permis
L'ombre devant nous s'allonge s'allonge
Qu'avons-nous permis Pablo mon ami
Pablo mon ami nos songes nos songes ?" [2]
PS : De Google. Recherche sur Marcel Dassault.
Mort à Neuilly-sur-Seine le 17 avril 1986.
Recherches associées.
Serge Dassault. Tendances
Olivier Dassault. Petit-fils
Paul Dassault. Frère
Sophie Marceau. Tendances
Laurent Dassault. Petit-fils
...
Juste pour le fun.
On se prend à regretter une encyclopédie de papier.
Ou Jour de France et un jeu des erreurs.
[1] Un jour, un jour, Aragon, mis en musique par Jean Ferrat
[2] Pablo mon ami, mis en musique par Jean Ferrat
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