lundi 13 mars 2017

Bimbo passée

Je prends le café en terrasse, au soleil. A la méridionale. Je suis seul mais si on était plusieurs on serait aligné, dos à la vitre, le regard vers le trottoir et la route. La poste est juste à côté. Une grosse voiture s'arrête en double file, sur l'autre rive. Une BM. On voit à peine le chauffeur mais il a l'air massif, grisonnant, dégarni. Elle sort de la place du mort. Elle attire forcement l’œil.
Elle est obèse, en collant de sport. Un tee shirt blanc couvre son énorme poitrine et son ventre. Les joues sont rebondies, la chevelure châtain à la couleur soignée, un bon rouge aux lèvres. Elle veut traverser vite, elle n'arrive pas à marcher rapidement, elle sautille en fait, ses chairs s'élancent en un mouvement pendulaire vertical. Elle disparait dans l'angle du bar pour rejoindre les boites aux lettres. Elle revient dans la même turbulence. Elle reprend sa place, pas si péniblement que ça en fait, mais la remontée de jambe est gauche, la cuisse tend le collant jusqu'à la transparence qui dévoile un mini-slip rose.


2 commentaires:

  1. une vision insubmersible, à défaut d'être appétissante hi hi l'illustration :)

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    1. C'était à peu près ça, ou plutôt ce qu'elle est devenue...

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