La nuit tombait.
Le soleil rougeoyait sur la ville blanche au loin.
Rebus partait à la retraite et ce dernier opus avait soulevé beaucoup de souvenirs et de choses en suspens.
Soudain ma propre vie s'invita dans l'ambiance de la fin du roman. Je voyais mes deux parents disparus et la route depuis dégagée. Les parents masquent la fin du chemin jusqu'à ce qu'ils s'effacent.
Mes pensées s'enchevêtraient avec le bruit des vagues.
Je marchais sur une plage à la fin des terres.
Un de ces endroits où tu ne peux aller plus loin qu'en te jetant à l'eau.
Un de ces endroits où tu ne peux aller plus loin qu'en te jetant à l'eau.
Mes yeux étaient devenus humides mais ce n'étaient sans doute pas les embruns.
* Exit Music, Ian Rankin (2007), un vrai polar, rien à voir avec Musso...
* Exit Music, Ian Rankin (2007), un vrai polar, rien à voir avec Musso...
Le style de votre écriture me fait penser à cette proposition de Flaubert : écrire un récit d'aventures à partir de ces quelques mots: "le vent était mou , les étoiles brillaient..."
RépondreSupprimerLe croiriez-vous, Paul, si je vous disais que je n'ai pas lu Flaubert ? Je me demande parfois comment j'ai pu passer à côté de certaines œuvres littéraires ou cinématographiques....
SupprimerCe disant ces mots (flatteurs ?) vous passez au vouvoiement, et je n'ose plus te tutoyer.
J' ai écrit vous bêtement , sans prendre garde ; je reviens au tu . Flaubert est un styliste merveilleux ; vas y pour Madame Bovary , tu seras pas déçu , promis .
RépondreSupprimerJe viens de lire les quatre derniers billets estampillés Mot-Dièse d'une traite. Quatre jolies petites aquarelles au cœur de l'été. Le peintre à un fort beau sens des lignes et des coloris.
RépondreSupprimerJ'aurais voulu en peindre beaucoup plus... Merci !
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