dimanche 28 août 2016

Carnet de voyage #7 décalages ibériques

La nuit est tombée. Les gens vont et viennent incessamment dans la rue principale.
Les touristes sont bruyants et débraillés. Shorts, bermudas, voire des shorties hyper-moulants sur des corps parfois débordants de générosité adipeuse, tee-shirts et polos souvent marqués de sueur. Il a fait chaud, très chaud même.
Des couples distingués les croisent.
Des femmes en robes longues, chatoyantes. Elles sont bien maquillées, sans excès mais à cette heure-là, les fards peuvent tenir sans luire. Des hommes en couleurs sobres. Il fait bon se retrouver dans la rue ou en terrasse des cafés, en famille ou entre amis, maintenant que la chaleur est tombée.
Ils sont de tous âges, même la jeunesse brille par sa tenue, même ce vieil homme impotent est soigné dans son fauteuil roulant.
Ils se croisent sans heurt, sans heur non plus, comme s'il ne se voyaient pas.



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