Elle est juchée dans la pente, collée aux fondements de l'ancien château royal qui la domine largement. Pas de grand parvis dallé et solennel, une large rue d'un goudron cahoteux l'enserre sur deux côtés. La vieille cathédrale aux hauts murs ocre crénelés se détache cependant des maisons blanches environnantes.
Quand je rentre sous la sombre voute romane, je reçois l'impulsion tout de suite, avec la force de ces lieux telluriques célébrés depuis la nuit des temps. Elle fut mosquée autrefois, église wisigothique et sans doute lieu de culte païen. Ce n'est pas anodin si le sommet du plateau ne fut pas choisi. Là-haut, la nouvelle cathédrale pose magistralement. Sous les ors classiques et baroques, je ne sens rien, seulement l'orgueil des hommes qui ont pensé s'élever.
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