jeudi 22 novembre 2018

Ma première soirée cagoule

J’étais arrivé à Paris en tout début de soirée, dans un quartier inhabituel où je n’avais pas dormi depuis cette époque où je retrouvais Pio dès que possible. L’appartement était agréable mais j’avais vraiment galéré pour le trouver. J’avais dû procéder par déduction l’étage et la porte. Il n’y avait pas d’indication au rez-de-chaussée, pas de nom ou de numéro sur les portes. Mon logeur n’était pas joignable. Je me précipitai dans les toilettes car ma vessie n’en pouvait plus. C’est un peu le problème quand tu es obligé de boire plus d’eau que ton organisme n’en réclame officiellement.
Je n’avais pas le cœur à me remettre à travailler. Pas de rencontre en vue non plus. Je gagnai la Mosquée de Paris pour prendre un bus qui me conduirait quelque lieu amical. J’hésitai sur la destination finale. Mais on était lundi, l’Entre-deux-eaux allait être désert. Je choisis l’Impact. Bien m’en a pris !

Mon hôte préféré devait être en congé. Dommage, j’aime bien le dragouiller. Le remplaçant m’annonça avec un sourire que c’était soirée cagoule et que je devais l’enfiler dans le sas. Soit. Enfin une soirée à thème. La sensation était un peu bizarre. Il me tardait de voir mon reflet dans la glace.
C’est incroyable comme une cagoule change tout. Où alors la fréquentation était particulièrement spéciale. Je n’ai reconnu aucun des corps réguliers que je croise souvent ici. Les gars étaient particulièrement délurés. Une ambiance très joviale donc. Très vite je me suis fait entreprendre par un quadra rigolo qui voulait me prendre un peu trop à la hussarde. Je ne suis pas encore prêt en mode passif à la sodomie verticale. Comment t’expliquer ça ? Bref je lui ai proposé de retourner la situation. Cela fonctionna au quart de poil. Je n’ai pas dit que nous étions assemblé en trio. Le troisième me pénétrait à deux doigts. J’avais une queue dans chaque main. La configuration fut particulièrement jouissive. Mais ce qui joua le plus c’est cette convivialité totale dès le début sans passer par ces préliminaires de mateurs aux visages fermés qui hantent habituellement l'endroit. Je restai seulement une heure. Le caissier eut l’air assez surpris car la soirée allait battre son plein mais j’avais eu un saoul plus qu’acceptable et un lendemain chargé m’attendait. Comme me dit souvent Matéo, c’est la qualité qui compte. J’en restai donc là.

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