Boire, Iwak 2025 #13

Autant le dire tout de suite, j'ai toujours bu ou presque. Je suis issu d'une famille rurale méridionale où le vin quotidien et le pastis du dimanche étaient des institutions. On mettait même un peu de vin dans l'eau des enfants, lointain héritage de l'époque où l'on doutait de potabilité de l'eau. Mais j'ai pris du recul devant les excès familiaux, du père notamment qui sans être alcoolique forçait un peu trop sur la boisson les jours de fête et les dimanches finissants avec ses potes. A partir de l'adolescence j'ai vraiment détesté les gars et les filles bourrés et l'être moi-même. Ah ces moments terribles, quand on a trop bu, que les barrière se lève et qu'on est capable de se dévoiler au delà de certaines limites ! Je n'y ai pas échappé, avec quelques souvenirs néanmoins mémorables, et j'ai appris assez vite jusqu'où je ne souhaitais pas aller. Depuis je ne connais que l'alcool plaisir, celui qu'on consomme avec modération sans gâcher le sens de la fête. J'ai depuis longtemps délaissé les boissons anisés, au profit désormais des bières locales, sans adjuvants, de quelques alcools forts et bien sûr de mon breuvage préféré, vin rouge de quelques terroirs méridionaux limités, hors grands vignobles surfaits. Je n'en dirais pas plus - je me dévoilerais trop. A partager à l'occasion si nous nous croisons ailleurs qu'ici...

Image : main gauche bien sûr!

Iwak, c'est tout le mois d'octobre !