Qui pour m’ouvrir un compte grindr ?

J’ai toujours été curieux de me connecter sur Grindr. Évidemment si tu me suis depuis le début ou que tu as avalé mes productions d’une traite plus tard, tu n’en doutes pas. Mais voilà Grindr ne fonctionnait qu’en appli sur smartphone et je ne voulais pas avoir à planquer cette appli sur un phone professionnel. Je n’aime pas l’idée non plus de la trace qu’un tel chargement même provisoire laisserait dans la mémoire de mon compte Apple. Je n’ai donc utilisé que des applis web ou mixtes, en navigation privée.

Est-ce que ça suce vraiment local ?

« Et donc, les ouailles ont rejoint leurs familles pour célébrer la Nativité. Classiquement, Paris et sa région se sont vidées en direction de nos bonnes Provinces, et les pages grindères de nos campagnes regorgent d’étudiants qui tentent de résoudre leurs névroses chabroliennes en suçant local, et en espérant secrètement tomber sur le père d’un de leurs anciens bourreaux du collège. » nous écrivait Matoo de sa villégiature francilienne. Quand est-il dans mon coin de campagne ?

L’être cher

Je n’ai jamais été confronté à la découverte de la mort. Celle du corps d’un proche ou de qui que ce soit. J’ai vu partir sous mes yeux une personne, mais nous étions en groupe, préparé à l’épreuve. J’ai dû porter la nouvelle à plusieurs reprises mais toujours vers des adultes et dans un contexte d’attente de la nouvelle. Une seule fois, j’ai porté la nouvelle à un enfant, je m’étais proposé pour le faire sans aucune conscience de ce que serait une telle épreuve pour moi-même.

Glanes #62 Outremers

« Il n’est pas d’usage que le Président et le Premier ministre quittent le territoire national en même temps ». Terrible lapsus à l’Assemblée de François la fève toujours au bord des lèvres. Certes, que celui qui n’a jamais dit je rentre en France en quittant un de nos outremers lui jette la pierre, rétorqueront certains. Toujours est-il que si la France, la grande, l’éternelle, pas celle qui ne possède en or que ses nuits blanches, si la France était arrivée à se départir vraiment de son colonialisme, Mayotte ne serait pas dans cet état et sur d’autres registres les Antilles, la Calédo, etc. Même avec des vents à 220 km/h. Et maintenant ?

Glanes #61 le roi du fou

J’ai récupéré cette image dans un pays monarchique européen. Ils savent s’y prendre avec les rois et les reines pour faire durer le plaisir. Il y a deux niveaux pour la lire. Je te laisse le choix… Dans l’histoire de France, on raconte que les fous du roi ont souvent été de bons conseillers, parfois même le fou aurait pu remplacer le roi.

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Cette année je n’oublie pas l’anniversaire de ce blog. Je m’y suis même pris à l’avance puisque j’ai commencé ce billet le premier jour de ce mois. Histoire d’avoir un truc à dire en casant les quelques réflexions bloguesques [que] je me faisais ce soir-là en regardant les stats. Je regarde la fréquentation globale quotidienne, le total mensuel et les billets les plus lus de la semaine glissante. Exactement les 20 billets les plus lus. Bien sûr sont toujours en tête les textes les plus récents et en queue de liste remontent toujours une partie du top 10, lequel s’affiche en marge droite de la version web du blog. Cette remontée est assez logique, mais je suis toujours surpris de voir la remontada d’autres billets plus ou anciens pas spécialement pointés par d’autres.

Surprise !

Le suspense est intolérable. Je suis fiévreux et je ne sais si c'est l'effet de la grippe qui me fait monter dans les tours depuis deux jours ou si l'insoutenable légèreté de Jupiter qui a pris le relai. Les proches du président laissent filtrer qu’il nous concocte une surprise. Avec des voies aussi impénétrables et des actions passées si déroutantes, on ne peut que s’inquiéter, si tant est qu’on puisse encore s’inquiéter un peu plus au stade où nous en sommes. Le première surprise serait bien de persister à nommer François Bayrou. On a tellement dit que c’était lui, pour ensuite le décrier ou le rejeter que ce serait finalement une vraie surprise. La deuxième serait de nommer Bernard Cazeneuve, cet « homme de gauche qui serait capable de garder Bruno Retailleau à l’intérieur ». Non, non, il ne faut pas s’étouffer. Soyons un peu plus prospectif, et avec cette bonne fièvre qui me cloue au lit une partie de la journée, je ne suis pas à un délire de plus.

Le XXIe siècle sera ou ne sera pas

« On m’a fait dire que le XXI^esiècle sera religieux. Je n’ai jamais dit cela, bien entendu, car je n’en sais rien. Ce que je dis est plus incertain. Je n’exclus pas la possibilité d’un événement spirituel à l’échelle planétaire. » André Malraux, cité par Brian Thompson. La grande messe de Notre-Dame dimanche matin, dans une mise en scène classique, mais des plus éculées, sous l’œil [de] ravi du grand président de la France, et les événements politiques catastrophiques ou effarants qui ne cessent de pleuvoir depuis quelques décennies avec une accélération symptomatique ces derniers mois m’ont remis en tête cette phrase assez creuse que j’entends régulièrement depuis la naissance, comme si Malraux, figure assez peu charismatique et tant controversée, avait été un prophète fiable.

J’ai du nez

« Les causes de l'hyperosmie sont généralement considérées comme génétiques, hormonales, environnementales ou résulter d'un syndrome de sevrage aux antidépresseurs ou des anxiolytiques telle que la benzodiazépines. » [Wikipedia]. Bah. Tu crois que mon sevrage du chocolat pourrait être la cause de cela ?

J’aime les crevettes

C’est ce que je disais à un gars qui me presse de le rencontrer depuis quelque temps. Il a une très jolie queue – oui j’ai eu droit assez vite à la photo de la bête – mais il est vraiment trop costaud pour moi. C’est le problème des applis de rencontre, tu es complètement conditionné par tes stéréotypes et tu réfléchis trop ou beaucoup. Évidemment d’aucuns feront le lien avec l’étalage où tu choisis ton melon – je pense au melon parce que j’ai vu Un p'tit truc en plus – mais on sait bien que les affinités ne se résument pas au physique et bien loin de là.

Quel enfant étais-tu ?

Je n'avais pas regardé Les misérables de Ladj Ly. C'est fait et c'est glaçant. Et hier la confrontation de ces deux images, côte à côte sur l'appli de France info est tout aussi glaçante.

Novembre

Comment ne pas se souvenir. C’était l’époque où j’allais souvent à Paris. Je logeais dans le 10e ou le 11e arrondissement où j’avais quelques habitudes.

Pour solde de tout compte

Il devait être terriblement en manque pour me mettre la pression ainsi. Il allait sortir dans un bar avec des potes. Il avait une heure devant lui. Je lui proposais après. Il préférait avant. Après il aurait peut-être trop bu pour prendre la voiture. Et il avait envie tout de suite. J’hésitais encore quand je m’aperçus qu’il était en route dans la direction que je lui avais indiqué approximativement. Il ne lui manquait que l’adresse exacte. Je lui donnai. On avait scénarisé son arrivée quand soudain je reçus la photo d’un carrefour à deux pas de chez moi. Visiblement son gps plantait et il ne savait pas quelle route prendre.

Les braves gens

Il est des moments dont on se souviendra toute sa vie quand les concours de circonstances viennent se choquer. Je me souviens parfaitement de l'endroit précis où j'étais lorsque l'information de l'attaque sur les twin towers arriva sur les ondes. Pour cette nouvelle catastrophe étasunienne et mondiale, j’étais dans une salle de conférence à écouter une intervention qui avait à voir avec notre avenir commun alors que Trump était à 4 grands électeurs de la majorité et que le vote populaire lui paraissait également acquis. La salle restait calme et sereine, je me demandais si les autres savaient déjà. Je n’arrivais plus à me concentrer malgré l’heure matinale. C’était plié pour la planète. On pouvait bien discuter. Mon naturel optimisme était sidéré devant la déferlante des incidences géopolitiques, écologiques et sociales qui nous attendaient. La force obscure allait étendre son voile.

L’homme qui n’avait jamais embrassé un autre homme

Je me suis réveillé au petit matin, le sexe dur. La scène s’est rejouée dans ma tête, je la revoyais comme elle s’est passée, comme si on y était encore. On s’était regardé de côté en rejoignant la maison. La photo de visage qu’il avait partagé était conforme mais il devait être un peu plus jeune sur l’image. Ses traits semblaient plus marqués, mais c’était bien lui.

Repère, Iwak 2024 #31

J’ai grandi dans un monde relativement manichéen. La droite était la plus bête du monde, droite dans ses bottes, la gauche était gauche, un peu sinistre à sa gauche, le centre n’existait plus, les extrêmes insignifiants. On rêvait de jours couleur d’orange.

Violon, Iwak 2024 #30

J’ai adoré le générique de Games of thrones, tant pour l’animation que pour la musique. La gravité des accords de violoncelle puis le violon solo m’ont beaucoup plu. Au passage, j’ai trouvé une version longue ou le violon est plus présent, et quelques autres que je te mets ci-dessous.

Navigateur, Iwak 2024 #29

Avec ce que j’ai écrit hier, tu peux bien imaginer qu’Ulysse est mon navigateur préféré. Peut-être est-ce lui qui m’a donné envie de voguer sur les mers plus que mon atavisme, comment savoir ? J’ai toujours été attiré par les récits de voyages mouvementés. Enfant, je connaissais par cœur le périple de l’Odyssée, j’avais dessiné une carte du bassin méditerranéen avec toutes les étapes.

Géant, Iwak 2024 #28

D’où viennent ces récits de géants qui peuplent les mythologies de toutes les cultures ? Le géant qui m’a le plus marqué est Polyphème, le cyclope de l’Odyssée. J’ai lu le texte intégral d’Homère assez tôt et mon souvenir s’interpénètre avec celui de la série télévisée de 1968 diffusée sur la deuxième chaîne en janvier 1970, avec bien sûr Irène Papas dans le rôle de Pénélope. Sacrée actrice, décédée en 2022, à revoir entre autres dans Z, Iphigenie, Eréndira et Chronique d’une mort annoncée…

Sur la route, Iwak 2024 #27

Je pense à des films, plein de films, où la route joue un rôle essentiel. Par exemple Duel de Spielberg, où la route est aussi importante que le camion. Son premier succès, que j'ai adoré. J'ai voulu partager ça avec mes proches il y a quelques années. Le film n'avait pas pris une ride à mon avis, ils n'ont pas aimé. Pourtant.

Caméra, Iwak 2024 #26

J’illustre avec Truffaut car c’est vraiment un réalisateur que je visualise bien grosse caméra sur l’épaule, à l’ancienne, j’aurais pu choisir Lelouch. S’il y a bien un métier artistique qui m’épate et dont je visualise mal la technicité c’est bien celui-ci. Comment imaginer, concevoir, monter un film ?

Epouvantail, Iwak 2024 #25

Ce serait une vanne étymologique que d’écrire épouvantaux au pluriel.

Expédition, Iwak 2024 #24

Je ne te parlerai pas de mes propres expéditions, je t’ai suffisamment conté mes explorations souterraines et je garde celles de surface pour d’autres proses. Mais comme j’ai voyagé par les livres, depuis la plus tendre enfance, au point d’avoir le sentiment d’être passé un peu partout et de n’avoir point besoin d’y revenir. Jules Verne lui-même a si peu voyagé.

Rouille, Iwak 2024 #23

La couleur rouille est aux habits ce que le roux est aux cheveux et au pubis. J'aime à porter du rouille, peut-être faute de n'avoir pas été assez roux, juste assez pour de jolis reflets à une époque où le blanc ne n'avait pas envahi, sauf dans la barbe où le fauve persiste autour de la bouche.

Je préfère ne pas camper dans un camp, Iwak 2024 #22

Je sais bien que camp tout seul ne préjuge de rien. Mais pour moi ce mot rime trop facilement avec l’univers militaire ou concentrationnaire. La seul fois où je fus en vacances dans un camp, cela tourna mal. J’ai encore honte des années plus tard d’avoir été mêlé à l’insu de mon plein gré à une balade nocturne en forêt qui tourna au parcours du combattant pour un groupe de jeunes adolescents dont la seule bêtise était de n’avoir pas sommeil. Et quand bien même.

Rhinocéros, Iwak 2024 #21

Je n’ai jamais connu le territoire des rhinocéros, écrivais-je hier. Je pense plutôt au rhinocéros laineux qu'aux actuels, dont je me demande comment ils ont bien pu survivre. Mais Rhinocéros évoque pour moi plutôt le théâtre d'Ionesco et cette représentation glaçante, il y a longtemps, où, à la fin du spectacle, des hommes coiffés en costume sombre envahissaient la salle. Je pensais avoir déjà raconté, je ne retrouve rien, seulement évoqué ici.

Territoires inexplorés, Iwak #20

Les territoires vierges, c’est l’aventure ! J’ai parfois trouvé étonnant ou paradoxal cette envie de découverte ou de conquête de nouveaux territoires alors que l’homme semble une espèce relativement peureuse et recherchant la sécurité. Je ne suis jamais allé vers des découvertes très exotiques, dans le lointain je n’ai emprunté que des routes bien tracées. A peu de route de chez moi, des pans entiers de montagne vierge ou quasi, où la main de l’homme n’a jamais mis le pied, pour paraphraser Châteaubriant, et où j’aime à partir en micro-découvertes.

Ligne de crête, Iwak 2024 #19

Le paysage était magnifique, entre minéral et végétal, tout ce que j’aime en haute montagne. Nous arrivions sur la ligne de crête. De l’autre côté, une vue fabuleuse, encore plus minérale avec des ocres, des rouges et des verts. Nous arrivions en crête quand soudain je l’ai vu, semblant crever le ciel, venu de nulle part, à quelques mètres.

La peur de conduire, Iwak #18

Longtemps j’eus peur de prendre le volant. Un choc frontal à la fin de l’enfance me terrorisa. J’étais à cette place qu’on nommait la place du mort à une époque où l’accidentologie de la rouge défrayait la chronique. Il mourut certaines années pour la France l’équivalent de la population de la ville de Mazamet en Montagne noire.

Journal intime, Iwak 2024 #17

Si tu n’es jamais venue ici, bienvenue sur mon journal intime. Si tu me suis, un billet de plus sous la contrainte d’Iwak. Je m’étais dit que je ne me plierais pas à l’exercice, que je me contenterais de placer le mot dans un billet qui aurait pas spécialement à voir, mais finalement je me prête encore une fois au jeu avec plus ou moins de bonheur. Un quotidien pour lequel cette année je ne triche pas sur les dates, quitte à publier deux billets par jour, en contradiction avec la règle absolue que je m’étais donnée pour : ne jamais publier deux fois le même jour.

L’homme crasseux, Iwak 2024 #16

Autant la crasse m’évoque plutôt la saleté d’un objet ou d’un logement, autant crasseux me fait plus penser au vêtement, à un col par exemple. Moi qui transpire peu en température ordinaire, hors activité physique intense, et dont la sueur est très neutre, je suis capable de remettre plusieurs jours une chemise ou un teeshirt, soignant ainsi mon économie de l’eau. Mon indicateur est alors le col, et la moindre apparition crasseuse orientera l’étoffe vers le lavage.

Guide de voyage repoussoir, Iwak 2024 #15

J'ai voyagé à plusieurs reprises il y a longtemps avec ce guide de voyage dont l'illustration de référence apparait dans ce billet. Le ton était sympathique, l'ouvrage documenté. Malheureusement, ce guide connaissait une bonne célébrité.

Errer, Iwak 2024 #14

Je suis en errance depuis hier avec l'impossibilité de publier la nuit dernière. Errer, errance me rappelle un blog que j'aimais beaucoup où Alix publiait de belles histoire d'hommes. Je ne retrouve rien en ligne. Les archives du net sont indisponibles ce soir.

Nos horizons, Iwak 2024 #13

L’horizon est indispensable pour moi. J’ai grandi en un lieu où une chaîne de montagne dessinait l’horizon, j’ai vécu quelques mois avec une mer comme seul horizon. Des perspectives fabuleuses se dessinaient au quotidien.

Ils se mirent à distance, Iwak 2024 #12

Un mot. Je pars souvent sur des associations d'idées. Je ne me suis jamais tenu à distance des gars qui me plaisait, y compris dans le boulot. J'ai toujours sympathisé, ou tenté. Est-ce que certains l'ont vécu comme une tentative d'approche. Je ne saurais dire. La seule fois où je me sentis mal à l'aise de ce qui aurait plus mal être interprété, c'était ... une fille. Et sincèrement, il n'y avait aucune avance de ma part simplement une empathie déplacée à l'époque où j'avais du mal à gérer cette émotion que je cernais mal.

En-cas, Iwak 2024 #11

Tu t’attendais sans doute à ce que je te parle de sandwiches et d’entre-pains (a small amount of food eaten between meals) mais cette année je suis très attentif au choix original des mots en anglais et je note qu’est autorisé a sexually attractive person (“it's clear from the pics that her new husband is a total snack”).  

Mon mode nomade, Iwak 2024 #10

"Ni la couronne d'oranger, ni la cheminée de faux marbre, ne leur mettent racine au pied, ils ne sont pas comme les arbres, les Nomades...". S'il y a bien quelque chose que je ne suis pas, je l'affirme, je signe, c'est nomade. Oui je fais partie de ces imbéciles heureux qui sont né quelque part, un de ceux qui pourraient écrire une supplique pour être enterré, faute de plage, sur la place de leur village.

Vivre au soleil, Iwak 2024 #9

71 billets, celui-ci compris, avec l’occurrence soleil. Vivre au soleil, mourir au soleil, je ne pourrais faire autrement. C'est ce qui a fait sans doute, historiquement parlant, les humeurs tristes des francs eu égard à celles plus lumineuses et joviales des méridionaux occitans. Mais souvent les vainqueurs sont tristes tant ils sont concentrés sur leur ruminations pendant que nous nous amusons. Toujours le soleil me ramène à Maurice, j'en parlais encore sur le mot doré d'Iwak 2023, de manière évasive. Hier soir encore, comme souvent au moment de m'endormir, je me fixais sur son visage le jour de notre rencontre, inondé de cette lumière solaire, qui aujourd'hui, tel que le l'écrivais donc, n'apparait plus, même dans mes pensées.

Marche, Iwak 2024 #8

Aujourd'hui, je cite.

Riche de mon passeport, Iwak 2024 #7

Les passeports remplis de tampons de visa ont pu me faire rêver à une époque où les horizons lointains m'attiraient. J'en ai ramené de beaux paysages  mais bien moins que Matoo qui nous régale encore une fois avec de magnifiques panoramas. Finalement je n'aurais pas coché beaucoup de pays exotiques et sans le brexit, je n'aurais pas forcément renouvelé mon passeport de sitôt, avec forces complications administratives comme c'est le cas depuis quelques années, indépendamment des abus administratifs tels ceux rencontrés par Laurent.

Immortelle randonnée, Iwak 2024 #6

Le mot du jour a le mérite d'être clair, eu égard à l’orignal anglais. Je ne sais pas trop comment les mots sont sélectionnés, mais on pourrait faire le mois en un seul billet. Pour Inktoker 2024, j'ai chargé mon sac à dos avec mes jumelles, j'ai mis mes bottes pour aller découvrir une belle randonnée, et comme j’allais dans un pays exotique, j’ai pris mon passeport.

Pas trop jumelles, Iwak 2024 #5

Et je ne te parlerai pas des jumelles de derrière, parce qu'aujourd'hui le thème est plutôt binoculaire. Je n'aime pas tant que ça regarder dans des jumelles. Sans doute parce que j'ai du mal avec tout ce qui rétrécit le champ visuel. Peut-être à cause de la part d'indiscrétion qu'elles offrent.

Exotique, Iwak 2024 #4

Je vérifie la définition « originating in or characteristic of a distant foreign country. » ((c) Google traduction). Je confirme alors, ma première destination exotique fut Paris. J’avais bien franchi une fois la frontière espagnole, mais en remontant la vallée de Garonne, ce n’est guère dépaysant. Alors que l’outre-Loire était si lointaine et différente. J’ai atteint depuis des contrées bien plus exotiques dans l’hémisphère sud. La situation la plus exotique que j’ai connue : au bord de l’océan Indien alors que l’Europe était sous la neige.

Du bruit des bottes, Iwak 2024 #3

Je ne te parlerai pas de bottes de foin ni de mes bottes secrètes. Restons en donc aux boots, puisque c’est de cela qu’il s’agit. Si seulement je savais où j’ai bien pu ranger mes belles boots d’adolescent, je t'aurais partagé une photo. Elles étaient pointues, le cuir fauve et très lisse, et des talons qui te font approcher l'exploit de marcher en talons aiguilles. Ça ressemblait à l'image ci-contre mais avec trois plus de hauteur de talon... Et ça claquait sur le sol !

Te découvrir, Iwak 2024 #2

C’est la deuxième fois qu’on se rencontrait. Ce que j’ai aimé dès le début ? Ce n’est pas tant ton physique que ton caractère effronté. Cette capacité que tu avais de prendre une place, ta place dans le débat. Et ton langage, un vocabulaire et une syntaxe riches. Riches aussi d’allusions sexuelles sans l’air d’en être. Sans manier l’art de la contrepèterie ni la lourdeur masculiniste. Difficile de raconter ici sans donner des exemples qui seraient trop précis.

Le temps des sacs à dos, Iwak 2024 #1

Nous n’avions pas de sac à dos. Ce n’était pas faute de se promener mais nous ne randonnions pas vraiment. Nous étions plutôt du style à porter une glacière et à manger pas trop loin de la voiture avec une table et des chaises de camping. Je préférais m’asseoir sur un caillou avec un entre-pains.

Iwak 2024, #0 la liste

On ne présente plus ici Inktober with a keybord (Iwak), mais pour en savoir plus, cliquer ici. A la base il s'agit de produire un dessin ou une ébauche, une illustration, un lettrage, une calligraphie ou une typographie mais il s'agit pour les blogueurs de publier en octobre un billet par jour sur le thème défini dans la liste. Et comme je ne sais dessiner qu'avec des mots, ça me va beaucoup mieux.

In mémoriam, André

 

Case des hommes, 24 mars 2024. « Les femmes et les hommes qui nous agressent actuellement, parce que notre orientation amoureuse et sexuelle les contrarie, sont obligés de trouver de nouveaux arguments au fur et à mesure de l'évolution des sociétés libérales. »

Ainsi commençait, le dernier billet publié par André de Case des hommes. Depuis quelques mois, André ne publiait plus qu’une semaine sur deux. Puis nous n’avons plus eu de nouvelles. André a finalement quitté la case des hommes, le 31 août 2024.

Talisman

Je roulais en file indienne au rythme d’un bus régional qui desservait les villages que nous traversions. Je suivais une Renault Talisman. Le mot a accroché mon esprit alors que j’écoutais une critique radiophonique qui glissait du dernier film sur l'abbé Pierre à la reprise d’Emmanuelle. Des lors ma pensée alla de l’un à l’autre. Les soubresauts de la circulation, le mot talisman qui se détachait sur une carrosserie noire, les mots du journaliste et les paroles de Pierre Bachelet. Mentalement je projetais les arrêts du bus à venir. Soudain l'origine arabe du mot, forgé à partir du grec, me sautait aux yeux, en écho avec Soliman, que mon dernier livre lu évoquait. 

(re) taïaut o taïaut o taïaut

ferme ta gueule, répondit l’écho…