Je vais avoir du mal à écrire quelques jours. Pour le moment, la place est aux retours d'enfance. Ils arrivent de toutes parts. Des enchainements de pensées, des mots qui rebondissent sur des scènes de vie. Comme ces hommages à la cérémonies des Césars, nourris des meilleurs extraits.
Sauf que là je n'ai rien sélectionné. Ils arrivent tous seuls. C'est curieux ce qui revient comme ça.
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mardi 29 septembre 2015
samedi 26 septembre 2015
Il a mis un pied
Il ne tardera plus je crois. Comme cela se passe-t-il dans une tête chenue quand on commence à trouver le temps long ? Est-ce comme quand, enfant, il nous tarde de grandir ? De quoi avait-il rêvé en cette époque lointaine où il ne mangeait pas à sa faim, où la liberté n'était pas ce qu'elle est devenue ?
lundi 21 septembre 2015
Que m’vau te contar las darrèras escapadas…
Je vais te raconter mes dernières escapades... J'avais repris le travail et ces navettes qui me ramènent régulièrement à la grande ville qui décide de nos vies. Au retour, je ne pouvais m'empêcher de m'arrêter sur ces deux aires où se croisent les garçons. Le premier arrêt est une visite de curiosité, je dirai presque de courtoisie. Je n'en espère pas grand chose. En général, je fais le point sur mes courriels de la journée. Je rédige quelques réponses urgentes en observant le ballet. Pour le deuxième, je garde encore l'espoir d'y retrouver Patric, jamais revu depuis trois ans.
samedi 12 septembre 2015
Un été sans les hommes
Là où je vis, l'été ne commence pas avant le 14 juillet. Avant, il ne faut rien espérer de la météo. Mon dernier homme d'avant l'été fut celui qui m'attendait dans cet hôtel improbable. Ensuite, je ne frôlais que des regards. Mon retour aux sources annuel passa très vite.